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Bruissement de mots et rivières de rêves
8 août 2011

Perfection

dechirure

 

Perfection 

 

 

 

Chatoyant glas écrase ma volonté,
chacune de ses apparitions étreint mes pensées;
et je ne suis plus car tu es.

 

 

      Je ne veux pas être celle qui reflète le mensonge -celle qui dans la réalité plonge-. Je ne veux pas être celle qui a toujours besoin d'une présence -celle qui ne supporte pas le silence-. Je ne veux pas être celle qui ne vit qu'entre tes mots -celle qui croit t'avoir connu trop tôt-. Je ne veux pas être celle qui te regarde en larmoyant -celle qui s'en remet aux faux-semblants-.
      Je ne veux plus entendre chaque matin le réveil -et contempler ton visage dans mes pensées-. Je ne veux plus que le sommeil -m'exile dans nos rèves que tu as désertés-. Je ne veux plus respirer -et- chercher le bonheur de nos corps enlacés. Je ne veux plus voir ton sourire sachant qu'il ne m'est pas adressé. Je ne veux plus surprendre l'ampleur du vide que tu m'as laissé; ni la brûlure des regards que tu ne cesses de me lancer. Je ne veux plus t'aimer pour exister. Je ne veux plus que tu me voies pleurer. Je ne veux plus te dire que je te hais -pour me pendre ensuite à nos souvenirs estompés-.

     Et l'espoir (meurt) dans la tourmente de mes désirs calcinés. Et mon âme (s'aveugle) de mon amour déchiré. Et le soleil (saigne) sur mon coeur -répandant une pluie d'images du passé. La complainte muette de mon être -s'affale dans la souffrance. Dans les charnières du chemin mon corps s'abandonne à la décadence. La langueur de ton odeur (piétine) ma volonté. Je me suis noyée -dans cette nuit de trois jours- laissez-moi (émerger).

     Je suis si sauve, soignée sans -toi-.
Rire et rompre -rire puis rompre-, rire pour rompre, (rire de rompre).
     L'acool est inutile, puisque le vide que tu m'as -donné- m'enivre bien assez. Tout est (comme si) ton absence avait dérobé toutes mes larmes -lors de cette nuit de trois jours-. Elle me protège de la violence du vide qui t'a remplacé. La peur de l'obscurité me morcelle.
Ton absence majestueuse est si belle.

Mais tout me tourbillonne, m'étreint, me rejette, me blesse, me crève, m'abat, me tourmente, m'attendrit, me tiraille. Le calme m'effraie car il hurle la vérité.


-Tourbillons- nausées (colériques) -parfum (puissant) candide- cherchant un appui. Rêverie murante. -Absence- solitude (destructrice) -vide perfection-. La vie coule dans mon encre -les mots coulent sur ton corps-.
(Nuage noir et neige peintre de mon coeur en fromage blanc). Ton sucre amer.
Comme je te hais, tendre souvenir barbare à mon coeur !


     Je ne veux plus ouvrir les yeux -contemplation, ton visage dans mes pensées-; respirer -cherchant hystériquement à oublier-. Je ne veux plus désirer une présence -acclamer le (silence)-. Je ne veux plus être le jeu d'ambitions -jeu morsure de sang en immixtion-. Non.

 


     Oui, l'espoir frêle (d'agonie) -sur mon désir déchiqueté-. Le soleil aveugle mon coeur de grêle -répand une violence d'images passées-. Je me suis noyée -dans cette nuit de trois jours-; l'oisillon m'a emprisonnée. Etrangle-moi -que je puisse émerger-. Je suis sereine, gravée, détruite -sans hésiter-. Alcool consommé -alcool imagé- le vide est image -m'enivre bien assez. Arrachée à l'étreinte de l'émotion -privée de nuances- aucune douleur.

 

(Va-t-en).

 

 

 

ange


 

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Commentaires
Bruissement de mots et rivières de rêves
  • A travers nos rêves, notre inconscient, depuis les profondeurs de notre psyché s'expriment... A travers mes écrits, j'ai tenté de me détacher de ces rêves, ces messages venus de l'inconscient pour mieux les comprendre.
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