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Bruissement de mots et rivières de rêves

8 août 2011

Ce soir et Apocalypse Coucher effondré sur ton

Ce soir et Apocalypse

 

 

Coucher effondré sur ton visage. Ruines muettes dans la pénombre commençante sur ton torse. Rêves-tu aux enfances ? Délires-tu de notre confiace ? Rimes nonchalantes embrassent et embrasent sensations décadantes. Emeute pacifique de notre rencontre.

Nous sommes là. Et je ne peux croire que nous partirons.
Nous sommes là. Et nous ne saurions savoir s'il faut partir.

Ce soir nous resterons -soirée du renouveau. Nous sommes là -debout- à travers notre colère. Les mensonges n'effraient pas nos plumes. Nous chasserons le cauchemar -ce lui que (vous) avez causé. Echouerons nous ?
C'est de votre faute.

Seras-tu là dans le renouveau ?
L'Apocalypse nous présente ses démons et ses anges; ses bastions et ses sources.
La profondeur de sa violence accable notre soleil. Serons-nous aussi dérangeants que l'Adversaire ? Sommes-nous encore là dans cette nouvelle fin ?

Bassesse béate de l'Ancien Testament.

Je suis ici. Et je peux voir le désespoir des enfants.
Les haillons de leurs pensées me font honte.
Oui. Je suis ici. Je devrais laver leurs plaies.
C'est mon tour.

Il est temps de construire une nation nouvelle.
Quel les bombes courrent dans vos poèmes.
Personne n'est chez soi.
Chez soi.

J'ai perdu mon invitation aux funérailles de notre combat.
Je crois encore mais tout reste si bas.
Relève-moi.

Et ce soir, je resterai. Allongée dans vos mensonges. Saturée d'essoufflement. Je sais que c'est entièrement votre faute.
Ce soir. Ce soir.

Les amoureux amoureux y survivront
Les fidèles infidèles en baveront
Les amoureux amoureux nous embrasseront.

Faites-moi confiance, faites-vous confiance.
Notre prose pétille dans nos nuits. La vie brille dans leurs écrits.

Avez-vous compris ? Pouvez-vous vraiment voir ce que nous voyons ? Réalisez-vous ce qui nous attend ?

Et ce soir, je ne partirai pas. Je m'allongerai dans vos croyances.
Et ce soir je verrai vos couleurs.
Et ce sera entièrement par ma faute.

Ce soir je resterai, je crierai encore contre vous. Je serai à travers de vous, à cause de vous. Pour vous.
Ce soir...

J'ai perdu mon invitation aux funérailles de notre combat. Je crois encore, alors relevez-moi !
J'ai perdu mon invitation aux funérailles de notre combat. Je crois encore, reconnaissez-moi !

 

 


Rimbaud j'aurai ta peau.
Ta peau.

 

 


Les amoureux amoureux connaissent le jeu
Les rêveurs rêvant dansent dans le feu
Les faux semblants s'écraseront dans l'éclispe
Les poèmes poétiques seront Apocalypse

 



 

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8 août 2011

Perfection

dechirure

 

Perfection 

 

 

 

Chatoyant glas écrase ma volonté,
chacune de ses apparitions étreint mes pensées;
et je ne suis plus car tu es.

 

 

      Je ne veux pas être celle qui reflète le mensonge -celle qui dans la réalité plonge-. Je ne veux pas être celle qui a toujours besoin d'une présence -celle qui ne supporte pas le silence-. Je ne veux pas être celle qui ne vit qu'entre tes mots -celle qui croit t'avoir connu trop tôt-. Je ne veux pas être celle qui te regarde en larmoyant -celle qui s'en remet aux faux-semblants-.
      Je ne veux plus entendre chaque matin le réveil -et contempler ton visage dans mes pensées-. Je ne veux plus que le sommeil -m'exile dans nos rèves que tu as désertés-. Je ne veux plus respirer -et- chercher le bonheur de nos corps enlacés. Je ne veux plus voir ton sourire sachant qu'il ne m'est pas adressé. Je ne veux plus surprendre l'ampleur du vide que tu m'as laissé; ni la brûlure des regards que tu ne cesses de me lancer. Je ne veux plus t'aimer pour exister. Je ne veux plus que tu me voies pleurer. Je ne veux plus te dire que je te hais -pour me pendre ensuite à nos souvenirs estompés-.

     Et l'espoir (meurt) dans la tourmente de mes désirs calcinés. Et mon âme (s'aveugle) de mon amour déchiré. Et le soleil (saigne) sur mon coeur -répandant une pluie d'images du passé. La complainte muette de mon être -s'affale dans la souffrance. Dans les charnières du chemin mon corps s'abandonne à la décadence. La langueur de ton odeur (piétine) ma volonté. Je me suis noyée -dans cette nuit de trois jours- laissez-moi (émerger).

     Je suis si sauve, soignée sans -toi-.
Rire et rompre -rire puis rompre-, rire pour rompre, (rire de rompre).
     L'acool est inutile, puisque le vide que tu m'as -donné- m'enivre bien assez. Tout est (comme si) ton absence avait dérobé toutes mes larmes -lors de cette nuit de trois jours-. Elle me protège de la violence du vide qui t'a remplacé. La peur de l'obscurité me morcelle.
Ton absence majestueuse est si belle.

Mais tout me tourbillonne, m'étreint, me rejette, me blesse, me crève, m'abat, me tourmente, m'attendrit, me tiraille. Le calme m'effraie car il hurle la vérité.


-Tourbillons- nausées (colériques) -parfum (puissant) candide- cherchant un appui. Rêverie murante. -Absence- solitude (destructrice) -vide perfection-. La vie coule dans mon encre -les mots coulent sur ton corps-.
(Nuage noir et neige peintre de mon coeur en fromage blanc). Ton sucre amer.
Comme je te hais, tendre souvenir barbare à mon coeur !


     Je ne veux plus ouvrir les yeux -contemplation, ton visage dans mes pensées-; respirer -cherchant hystériquement à oublier-. Je ne veux plus désirer une présence -acclamer le (silence)-. Je ne veux plus être le jeu d'ambitions -jeu morsure de sang en immixtion-. Non.

 


     Oui, l'espoir frêle (d'agonie) -sur mon désir déchiqueté-. Le soleil aveugle mon coeur de grêle -répand une violence d'images passées-. Je me suis noyée -dans cette nuit de trois jours-; l'oisillon m'a emprisonnée. Etrangle-moi -que je puisse émerger-. Je suis sereine, gravée, détruite -sans hésiter-. Alcool consommé -alcool imagé- le vide est image -m'enivre bien assez. Arrachée à l'étreinte de l'émotion -privée de nuances- aucune douleur.

 

(Va-t-en).

 

 

 

ange


 

8 août 2011

Présentation

Coucou !

 

Moi, Evatsuki, 17 ans, entrant bientôt en Première Année Commune aux Etudes de Santé, ou quelque chose dans ce genre là. Il n'y a pas grand'chose à dire sur moi. Je suis une jeune fille-femme en passe de devenir étudiante, tout ce qui a de plus commun... ;-)

Ce blog sera essentiellement consacré à mes propes écrits, bien qu'il est fort possible que des poèmes d'autres auteurs soient publiés par ici... :P

Il est également prévisible que des "coups de coeurs" qui n'auront rien à voir avec la poésie, ni la littérature, ni même très largement l'art, soient partagés avec vous, chers lecteurs.

 

Sur ce, bonne lecture !

 

 

 

Oh, j'aimerais seulement vous sentir plonger dans mon univers... Cela me ferait tellement plaisir...



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Bruissement de mots et rivières de rêves
  • A travers nos rêves, notre inconscient, depuis les profondeurs de notre psyché s'expriment... A travers mes écrits, j'ai tenté de me détacher de ces rêves, ces messages venus de l'inconscient pour mieux les comprendre.
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